Tendances : Le Slow Blogging

Quand le Phénomène Slow s’invite dans l’univers des Blogs, cela donne le Slow Blogging. Une tendance qui semble émerger depuis quelques mois seulement au sein de la Blogosphère francophone, alors que depuis 2014 déjà, cette démarche est pratiquée à l’étranger.

Très populaire notamment depuis cet été, au travers de diverses publications qu’on peut retrouver ça et , le Slow Blogging est le phénomène du moment chez divers propriétaires de Blogs dont le souhait est entre autres, de retrouver un Blogging plus qualitatif, plus proche d’un rythme naturel spontané et plus en phase avec l’envie.

En somme, le Slow Blogging serait comme une façon pour beaucoup, de retourner aux sources du blogging personnel. Un Back to Basics, un Blogging en mode Roots qui collerait aux envies et au rythme du blogueur ou de la blogueuse, plutôt qu’un Blogging en mode mécanique répondant lui la plupart du temps, aux diverses contraintes comme le SEO ou encore les partenariats avec des marques.

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Mais c’est quoi ce Slow Blogging ?

Largement inspiré du phénomène mondial appelé Slow Life, le Slow Blogging consiste à Bloguer moins tout en bloguant mieux. Et surtout, à bloguer seulement quand l’envie est là, sans que la rédaction et la publication répondent à une quelconque contrainte ou obligation. En gros, le Slow Blogging serait comme une réponse réactionnelle à ce que l’on peut également observer très couramment, à savoir à un Blogging intense qui ne laisse parfois plus l’espace suffisant à la créativité, à l’inspiration et à l’enthousiasme.

Le Slow Blogging serait aussi un pied de nez à tous ces autres aspects du Blogging auquels de nombreux blogueurs sont couramment confrontés, comme la pression des statistiques qu’il convient idéalement de faire grimper, comme les sollicitations diverses et variées loin d’être toujours correctement ciblées et valables. Ce Slow Blogging viendrait donc en directe contradiction avec l’invitation massive au Blogging Soutenu, à des publications régulières voire en chaîne, ainsi qu’à un Blogging se professionnalisant si vite qu’il en vient parfois à ôter au blogueur toute envie et attrait.

Quand le Blogging semble aller trop loin

Le Blogging Marathon ou Blogging Intensif

Qu’il s’agisse seulement de rédiger un article ou de préparer tout ce qui tourne autour d’une future publication, le Blogging est pour certain(e)s par phases ou au quotidien, un véritable marathon, une activité à temps plein ou presque. Même pour des Blogueurs dont ce n’est pas le job, le blog est parfois au centre et s’affiche comme une priorité Number One.

Cette intensité dans le Blogging peut apparaître sous diverses formes : Dans la fréquence de publication, dans la gestion des réseaux sociaux, dans la comm’ faite autour du Blog, dans la promotion du blog, dans le social web pur et dur avec réponses aux interactions sur le blog lui-même ou sur les réseaux sociaux.

Le Rythme de Publication

Bloguer Moins, cela veut tout et rien dire. Et si on parlait plutôt seulement de Bloguer mieux, ou de Bloguer comme on le sent ? Nul besoin de rappeler combien il est courant sur la toile de lire que publier beaucoup est bon pour le SEO ou encore combien c’est bon pour ramener du People sur son Blog. Alors que publier qualitatif et pertinent est aujourd’hui clairement ce qui est favorisé par Google.

Il se trouve que beaucoup encore aujourd’hui, s’évertuent à publier en masse par conviction que cela est bon pour le blog, au risque de publier de manière moins qualitative et au risque surtout, de s’épuiser. C’est souvent suite à un rythme effréné que l’inspiration se barre aux antipodes et que la motivation disparaît.

Addiction

Oui, vous lisez bien le mot addiction. L’addiction au Blogging existe bel et bien même si elle évoque de nombreux aspects de la relation au web. L’addiction au Blogging est la plupart du temps positive tout comme elle galvanise le Blogueur, quand d’autres fois et pour d’autres, elle devient invasive. Elle plombera et prendra le dessus sur d’autres choses et activités. Ou quand trop de notifications de commentaires et réactions sur les réseaux sociaux sont un constant appel à aller vérifier encore et encore, matin comme soir, de jour comme de nuit, si ça vit, si ça bouge, si les stats grimpent.

Blogging Pro

Bien entendu, ceux dont le Blog est un outil de travail n’auront peut-être pas le choix que de continuer à bosser intensément, ne serait-ce que pendant des périodes définies tournant autour de leur job. Communication sur des produits, sur des prestations et services, travail sur le référencement ainsi qu’animation des réseaux sociaux.

Pourtant, il existe des outils pour se faciliter la vie, au moins un peu. La programmation d’article à l’avance ou encore le calendrier éditorial étant des fondamentaux. L’automatisation faisant partie intégrante elle aussi des méthodes pour se concentrer sur l’essentiel et/ou pouvoir prendre du large/temps vis à vis d’un blog ou site web. Buffer et autres outils du même acabit comme CoSchedule sont depuis un sacré moment déjà, les logiciels favoris de celles et ceux qui automatisent afin d’avoir plus de temps pour le reste.

Pression et Concurrence

Le Blogging, c’est incontestablement devenu un secteur hyper concurrentiel. Quelle que soit la niche, quel que soit le thème, dire que le nombre d’abonnés ne compte jamais et que le nombre de visiteurs uniques n’est pas un critère pour que les marques daignent proposer du partenariat, serait mentir. C’est donc avec ce type de données que le Blogueur ou la blogueuse, même en tenant un blog personnel en toute humilité, devront composer tôt ou tard.

La pression des statistiques est une pression bien réelle. Aucun blogueur ne fait une danse de la joie en voyant ses chiffres mensuels ou journaliers se casser la gueule, tout comme on croira difficilement celui qui dira se foutre complètement de voir 20 personnes se désabonner d’un compte de réseau social en une journée.

Les chiffres ne font pas tout, mais ils comptent à différents degrés et selon les objectifs visés, même des objectifs minces et très raisonnables. Alors forcément, il arrive que la concurrence et la pression deviennent des points noirs dans le Blogging, à différentes mesures, mais de façon presque certaine.

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Les Bad Buzz

Il est des bad buzz qui font sourire, quand d’autres sont simplement choquants, rappelant combien l’humain peut être fichtrement dénué de tout discernement et réflexion. Il se trouve que certains Bad Buzz dégoûtent parfois des personnes du Blogging, les poussant à s’éloigner de la toile et de la Blogosphère.

La Malveillance, L’intérêt, l’égoïsme, la vénalité d’un petit nombre

La toile est surtout teintée de positif, mais elle a aussi des facettes beaucoup plus sombres et moins reluisantes. Des internautes, qu’ils soient blogueurs ou non, font quelques fois preuve de malveillance avérée, quand d’autres ne cachent pas leur intérêt et leur égoïsme. Composer avec ce type de personnalités au sein de la Blogosphère et sur le reste du web peut parfois devenir bien plus qu’une prise de tête pour bon nombre d’entre nous. Le fait est que s’il y a des cons à la ville, il y en a aussi dans l’univers des Blogs. Des cons animés par la vénalité ou encore l’égocentrisme voire le narcissisme et le tout en même temps.

Entre équilibre et protection

Le Slow Blogging permettrait donc entre prise de recul et meilleur équilibre dans l’usage du blog et la fréquentation de la Blogosphère, de se préserver vis à vis de ces quelques exemples de points négatifs du Blogging.

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Slow Blogging, Un Phénomène de Mode ?

Plus qu’une mode, le Slow Blogging arrive souvent comme une réaction Spontanée. C’est en apprenant justement ce qu’est ce fameux Slow Blogging que beaucoup réalisent souvent après coup et avec le recul qu’ils le pratiquent déjà. Quand d’autres y voient une philosophie qui répondrait en de nombreux points à ce qu’ils souhaitent pour eux et par extension pour leur communauté.

Le Slow Blogging ne serait donc pas un simple phénomène de mode, mais une réelle démarche positive et salvatrice, qui aiderait positivement le blogueur à se détacher de diverses contraintes relatives au Blogging, ce au bénéfice du blogueur mais aussi de son Blog. Ce Slow Blogging serait donc un moyen de se défaire d’une addiction au Blogging lorsqu’elle devient plus négative que positive tout comme il permettrait de retrouver de la sérénité et de l’envie.

Tendance Le Slow Blogging

Le Slow Blogging est en somme et pour conclure, une manière de retrouver un équilibre dans le Blogging et par extension, un équilibre dans la relation au web et aux réseaux sociaux. Une sorte de digital detox douce répondant d’abord et surtout aux volontés de celui qui le pratique. En êtes-vous ?

GG

 

 



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Griselidis
Griselidis

Heureuse maman d'un petit garçon né en 2018, je tiens aujourd'hui quatre blogs. Après 17 années passées dans une grande entreprise de téléphonie, je travaille désormais en tant que webmaster freelance à mon compte depuis 2015.

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24 commentaires

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  1. Pour ma part c’est déjà une pratique que j’ai depuis quelques mois avec mon blog pro, et qui fait aussi partie de « l’ADN » de mon blog perso depuis sa création voilà un an. Mais je pense que cette tendance connaître un essor fulgurant dans les 6 mois à venir, quelque soit le type de contenu produit. L’annonce d’Antoine Daniel, qui a fait le buzz hier, en est un exemple.

    • Bonjour Sébastien, idem je pratiquais déjà dernièrement sans réellement qualifier le rythme un soupçon ralenti que je prenais. Je pense tout comme toi que le phénomène ne va pas cesser de croître prochainement et que cela répond au besoin de beaucoup de revenir à quelque chose de plus sain et plus naturel. Un mode salvateur d’envisager la publication qui ne sera pas sans faire du bien, je l’espère du moins

  2. Je me pose pas mal de questions sur le blogging depuis quelques temps et j’en suis arrivée à la même conclusion. Parce qu’on voit toujours le même partout, ça en devient fatiguant et ennuyant. J’ai fui la blogosphère un petit temps pour y revenir d’une autre façon, plus sereine et en adéquation avec ma définition du blog : un loisir qui me fait du bien et pas un outil de popularité. Bien sûr, attirer du monde me fait plaisir, mais je ne fais pas la course aux abonnements non plus, même si il n’y avait plus personne je pense que je continuerais car c’est vraiment quelque chose qui me fait personnellement plaisir au quotidien.

  3. Je ne savais pas que le « Slow Blogging » éxistait. Enfin ce que je veux dire par là, c’est que je ne savais pas que ça portait un nom.
    J’ai vraiment commencé à blogger il y a 1 an, mais à mon rythme et surtout quand j’en avais envie. Mais j’essaye quand même de m’imposer 1 à 2 articles par semaine, pour ne pas perdre l’habitude.
    Et puis aussi mon blog, c’est ma passion, j’adore faire ça! Et puis on fait toujours les choses bien quand on le fait à son rythme ^^
    Bon bah Slow Blogger POWER alors ? ahah
    Super article!
    xoxo,
    Sheera

  4. Ah tiens, j’ai justement fait un arrêt sur pause tout l’été et écrit un article sur la pression du blogging au retour des vacances. Je ne connaissais pas le «Slow Blogging» mais votre article résume très bien ma démarche et surtout ce que vivent les blogueurs. Depuis que j’ai mis un holà à la pression aux stats (notamment), j’ai retrouvé le plaisir d’écrire et surtout de partager ce que j’aime. Je ne publie qu’une seule fois semaine et c’est parfait pour moi ;-)

  5. « le Slow Blogging arrive souvent comme une réaction Spontanée… »

    Ahaha, je découvre ce terme, et je me rend compte que ça m’est venu spontanément, comme tu le dis, depuis quelques mois. J’ai juste envie de bloguer quand je le veux. Plus de pressions à ce niveau là; il y en a bien assez ailleurs.

    Merci pour cet article ;)
    bisous!

  6. Je crois bien que je fais depuis le début du slow blogging sans le savoir ^^ Je n’ai jamais vraiment rien mis en place pour faire grimper le nombre de vue, les likes et compagnie, évidemment je suis contente que la jauge grimpe mais honnêtement ça ne m’a jamais chiffonnée plus que ça, j’ai toujours bloguer par plaisir pas pour la gloire ^^ Comme quoi on peut être très tendance et l’ignorer complètement!
    Des bisous

  7. Vive le slow blogging ! Je suis une adepte, je n’ai jamais réussi au fond à faire des plannings de programmation, à écrire 3 articles par semaine. Produire de la quantité plutôt que de la qualité, je ne vois pas le blogging comme ça. Je préfère prendre mon temps, écrire si j’ai vraiment envie d’écrire, pour moi et pas pour une course aux visiteurs/likes/partenariats. Il ne faut pas oublier que le blog c’est avant tout pour partager une passion, pas pour obtenir des invits/goodies, c’est un plus qui fait plaisir mais ce n’est pas la motivation principale.

    Merci pour ton article !

  8. Ha ! J’aime beaucoup cet article … Je blogue depuis seulement 5-6 mois et comme c’est plutôt un « hobbie » que je fais pour le plaisir, je pratique aussi le « slow blogging ». Mais j’avoue que c’est parfois difficile de passer outre les fameuses statistiques ;) Au début de mon aventure, je me suis promise de parler seulement des choses que j’aime et non des choses que je pense que les gens aiment !
    Merci beaucoup pour l’article, ça porte à la réflexion.

  9. Intéressant, je pratique sans le savoir en fait (comme beaucoup a priori). Ca vient tout seul sinon c’est le burn out je pense. Je publiais 5 articles par semaine au début de mon blog (mon autre blog) et sans avoir l’oeil constamment sur mes stats, je les regardais plus souvent que maintenant. Désormais j’essaie de publier 1 à 2 fois / semaine et si je ne peux pas je me dis que ce sera pour la prochaine fois. Je n’ai pas cessé de donner des objectifs à mon blog cela dit, je suis toujours investie dedans. Mais ce sont désormais des objectifs qualitatifs et surtout pas figés dans le marbre à une date précise. Peu importe… de toute façon c’était slow blogging ou stop blogging !

  10. Ah ! enfin un article qui « déculpabilise » car tout ce qu’on lit en majorité ne fait pas état de cette tendance. Merci de l’évoquer. Pour ma part, c’est ce que je fais depuis l’ouverture récente de mon blog en début d’année. En fait je me suis juste basée sur le fait que si j’étais lectrice de mon blog, ça ne m’intéresserait pas forcément de lire un article (de plus ou moins bonne qualité) tous les jours (comme conseillé souvent hélas). Il y a une telle multitude de choix sur internet et on lit beaucoup de choses, donc un rythme espacé ne me fait pas dire d’un blog qu’il n’est pas top, au contraire. J’aime mieux lire peu mais bien. Donc j’ai essayé d’appliquer la même chose :) Et puis, au final, il faut que cela reste un plaisir, pas une contrainte. Merci pour ton article en tous les cas :)

  11. Merci pour cet article ! Je partage entièrement ton point de vue et les différents commentaires. Pour moi le « slow blogging » est la seule bonne façon de bloguer, je ne crois pas au blogging sous contrainte, en tous cas ce n’est pas comme ça que je l’envisage et ce n’est à mon avis pas durable. Bloguer doit rester un plaisir si l’on veut que nos lecteurs prennent du plaisir également !

  12. En gros c’est donc ma philosophie depuis plus de 8 ans que je blogue maintenant ah ah ah! Et depuis que j’ai ma pitchounette je te raconte pas a quel point je slow-bloggue! Le seul truc auquel je m’astreint depuis le debut c’est en gros de poster un article spirituel pour deux articles de cuisine….

  13. Merci pour cet article intéressant !
    Je trouve qu’il est quand même triste que quelque chose d’aussi personnel qu’un blog puisse devenir source de pression. C’est à croire que dès que l’homme crée un truc, ça deviens forcément problématique. Cela ne devrait pas être le cas mais ça arrive…
    Personnellement, je suis adepte du slow blogging surtout parce que je suis mauvaise quand j’écris pour écrire.

  14. J’écris également moins d’articles depuis plusieurs mois, et me concentre sur du contenu de meilleur qualité avec la création de bonus, etc. Je ne savais pas que c’était une tendance ! En tout cas, je pense que c’est un phénomène naturel quand on blogue beaucoup. Au bout d’un moment quand on essaye de se tenir à plusieurs articles par semaine on craque ! ^^

  15. Je ne connaissais pas du tout ! Mais je me rends compte que c’est ce que nous faisons déjà ! J’écris quand j’en ai envie, quand l’inspiration est là. Cela fait un mois que je n’ai pas publié, par manque de temps… J’aime partager, découvrir et les réseaux sociaux et les blogs le permettent très facilement. Mais je ne veux surtout pas que cela devienne une contrainte. Éteindre mon ordi et internet n’est pas un problème, je pense qu’il ne faut pas perdre de vue que pour blogger il faut avant tout vivre, et non vivre pour blogger !

  16. Très très bon article. Merci ! J’étais justement en train de rédiger un article disant que j’adopté le Slow Blogging (mot que je pensais avoir inventé) lorsque je me suis dis qu’une petite vérification sur Google s’imposait. je suis tombé sur ton article, très juste et dans lequel je me reconnais totalement. :)

  17. Je m’y retrouve totalement. Alors que j’ai fêté les 9 ans de mon blog en décembre 2016, voilà que je publie peu depuis. Avec vie perso qui a changé, je me rends compte que j’ai moins besoin de ce que m’apportait le blog. J’utilise mon temps et mon energie pour autre chose. Et je bloggue à l’envie, sans me forcer à présent. Ça me convient pour l’instant. Ravie de savoir que je ne suis pas la seule dans cette configuration.

  18. Je viens de tomber sur cet article sur Twitter et je n’en suis pas mécontente. Ça c’est une mode positive à laquelle j’adhère totalement (comme le véganisme ou la tendance des blogs verts dont tu parlais l’autre jour : une tendance certes, mais elle a de sacré bénéfices.)

    Quand j’ai lancé mon blog, et même bien longtemps avant lorsque le projet venait tout juste de naître, je me disais que j’essaierais d’être régulière dans mes posts. Au moins un par semaine, parce que c’est la moindre des choses que de publier tant de contenu par mois pour tes lecteurs.
    Le problème c’est que j’aime écrire des posts assez longs, qui rentrent dans le détail et poussent à la réflexion pour amener l’échange en commentaires. Il y a certaines blogueuses qui y arrivent très bien parce qu’elles sont organisées et productives (et je les admire pour ça), mais moi je n’y arrive pas. Je ne fonctionne pas comme ça : il faut que l’envie soit là, que je puisse injecter du peps dans mes posts et prendre le temps de les développer au maximum pour proposer du contenu de qualité. Comme je l’expliquais à mes lecteurs, j’ai tendance à sacrifier la régularité pour la qualité et même si ça me plaît comme ça, je culpabilise à l’idée de ne rien poster pendant presque trois semaines. En ce moment je prépare un post sur l’antagoniste dans la fiction, son rôle et comment le créer, donc forcément ça me prend du temps ; et je ne peux pas faire tout d’un coup sans m’épuiser dans tous les sens du terme.

    Alors plus j’y pense, plus je me dis que je devrais continuer dans le Slow Blogging mais sans autant culpabiliser. J’ai quand même essayé de fixer un rendez-vous mensuel et malgré l’attente, je fais mon possible pour faire des posts de qualité ; alors quelque part, c’est un mal pour un bien. C’est tellement la course dans la blogosphère que ne pas réussir à tenir le rythme peut nous faire nous sentir mal, peu légitime / peu pro, alors qu’à la base le blogging est une activité plus détendue pour celles qui bloguent en « amateur », par passion. L’idée de freiner un peu et de décomplexer me fait vraiment envie, à titre personnel.